PRESENTATION
Artmedia
VIII - Paris
De
"l'Esthétique de la communication" au Net art
Colloque
- 29, 30 novembre & 1er décembre 2002
Centre
Français du Commerce Extérieur
10
avenue d'Iéna, 75116 Paris
Le
colloque Artmedia VIII Paris est organisé par Mario
Costa, Fred Forest et Annick Bureaud, en partenariat avec
l'Université de Salerne, le Centre Français
du Commerce Extérieur et l'ENS ( Ecole Normale Supérieure
)
http://www.olats.org/projetpart/artmedia/2002/mono_index.php
ORGANISATEURS
& PARTENAIRES
1
- Organisateurs
Organisateurs
:
-Mario
Costa, professeur d'Esthétique à l'Université
de Salerne et de Méthodologie de la critique à
l'Université de Naples (I.U.O.)
-Fred
Forest, artiste et professeur émérite à
l'Université de Nice Sophia-Antipolis
-
Annick Bureaud. Directrice de Leonardo/Olats. juillet-août
2001). Critique d'art, chronique sur les arts électroniques
dans ART Press, Fondatrice d'IDEA (Guide International des
Arts Electroniques). Membre du Comité éditorial
de la revue Leonardo et présidente de l'ASTN (Art,
Science, Technology Network).
Institutions
organisatrices : Université de Salerne, Département
de Philosophie; Centre Français du Commerce Extérieur.
2
- Comité scientifique
Anne
Cauquelin, professeur émérite d'Université,
théoricienne en art contemporain, agrégée
de philosophie, docteur d'Etat, co-directeur de la Revue d'esthétique
Edmond
Couchot, professeur Université Paris VIII, ancien directeur
du département ATI (Arts et Technologies de l'Image)
de l'UFR Arts, esthétique et philosophie
Derrick
de Kerckhove, directeur du Programme Marshall Mc Luhan, Université
de Toronto
Jean-Paul
Longavesne, professeur Université Paris XI & ENSAD,
directeur du GRIP (Groupe de Recherche en Informatique Picturale)
Roger
Malina, directeur de Leonardo, directeur du Laboratoire d'Astronomie
Spatiale de Marseille, CNRS
Pierre
Moeglin, directeur du Laboratoire des Sciences de l'information
et de la communication, Paris XIII et chargé de mission
"Maison des sciences de l'homme 'Paris Nord'" pour le compte
du ministère de la recherche
Karen
O'Rourke, maître de conférence à Paris
I, Sorbonne, Saint-Charles
Louise
Poissant, directrice du programme de doctorat en Etudes et
Pratiques des Arts, directrice du GRAM (Groupe de Recherche
en Arts Médiatiques), Université du Québec
à Montréal (UQAM)
Annick
Bureaud
Mario
Costa
Fred
Forest
3
- Institutions partenaires
Leonardo/Olats
- Paris
Université
de Toronto, Programme Marshall Mc Luhan
Université
Paris XIII, Laboratoire et formation doctorale en Sciences
de l'information et de la communication
Université
du Québec à Montréal, Groupe de recherche
en arts médiatiques
Societé
française d'esthétique
Revue
d'esthétique, Paris
LES
BASES THEORIQUES
On
se reportera au texte de Mario Costa, Pour une nouvelle esthétique
publié par Leonardo/Olats et aux textes de Fred Forest
publiés par le Web Net Museum
[Lien]
Les
signes d'un changement dans le domaine de la production esthétique,
qui à présent sont
évidents, commencent en réalité à
apparaître dans quelques composantes fondamentales des
avant-gardes des premières décennies du XXe
siècle.
Je
n'en donnerai que quelques exemples qui ont une importance
particulière :
-
en 1920 Naum Gabo écrit un "manifeste" où se
produit un "défoncement" de la dimension artistique,
dans laquelle on demande explicitement d'introduire l'esprit
scientifique : "Le fil à plomb dans nos mains [
]
nous construisons notre uvre [
] - écrit-il
- comme l'ingénieur construit les ponts, comme le mathématicien
élabore les formules des orbites" (Manifeste du réalisme,
1920) ;
-
chez Moholy-Nagy, dont le rôle dans la recherche esthétique
devrait être reconsidéré et attentivement
évalué, la tendance vers le savoir scientifique
est précisée comme la conscience du caractère
de fondement des matériaux et des technologies, et
de leur activation esthétique expérimentale
épurée de tout contenu symbolique ou imaginaire
; l'expulsion d'Itten du Bauhaus en 1923, avec la conséquente
élimination de toutes les inclinaisons mystiques et
expressionnistes de l'école, et la nomination de Moholy
comme
directeur du Cours Préliminaire sont des événements
qui marquent l'histoire de l'expérimentation esthétique
occidentale ;
-
le travail de Moholy, interrompu en Europe par le nazisme,
reprend aux Etats-Unis et est poursuivi par György Kepes,
son élève et grand ami : le New Bauhaus, le
Chicago Institute of Design, le Center for Advanced Visual
Studies, prennent racines et répandent un nouveau mode
de concevoir et de procéder dans lequel la techno-science
et l'expérimentation esthétique commencent à
confluer et à se confondre donnant vie à un
type de production substantiellement différent de toutes
les productions attribuées au domaine traditionnel
de l'artistique.
Ces
produits ont été repris et assimilés
à l'art pour des raisons absolument extra-esthétiques.
En réalité des mouvements profondément
différents ont été unifiés dans
le terme "d'avant-garde", c'est-à-dire :
1
- les mouvements qui de plusieurs façons ont poursuivi
et tenté de renouveler la tradition,
2
- les mouvements qui ont manifesté une intention explicite
de rompre avec l'art et de le détruire, et
3
- les mouvements qui ont travaillé pour le dépassement
de l'art et pour une reconstitution de l'esthétique
sur la base de l'avènement incontestable de la techno-science.
Tout
a été exposé de la même manière
dans les musées et considéré comme uvre
d'art même si tout cela ne voulait plus rien avoir à
faire avec l'art. Apparemment il semble que cela a eu lieu
pour la manière de fonctionner de la "conscience esthétique"
moderne,
très bien décrite par Gadamer, qui consiste
dans le fait d'abstraire, d'uniformiser et d'abolir les différences
; Gadamer en attribue la responsabilité au musée
mais il oublie de dire que, au moins à partir de la
modernité, même le musée est sollicité
par des pressions extra-esthétiques et que la véritable
force unificatrice est celle du marché et de l'équivalence
des marchandises qui ont, dans tous les cas, la même
essence
abstraite que l'argent. Mais si l'histoire de l'art et celle
de la réflexion esthétique correspondante, avec
tout son ensemble de catégories fait de "intuition-expression",
"personnalité artistique, "génie", "apparition
de l'absolu", "sentiment qui se fait image", "mise en uvre
de la vérité", "liberté de l'imaginaire"
etc., doivent être considérées, à
mon avis, épuisées et conclues d'un point de
vue théorique, la même chose ne peut pas être
affirmée pour l'esthétique et pour ses nouveaux
modes d'être.I l faut simplement prendre acte du fait
que la dimension de l'art est trop étroite, non appropriée
à l'époque des ordinateurs et des réseaux,
des manipulations génétiques et de l'unification
de l'espèce qui est en train de se faire.
La
question que Gabo pose en 1920, "Comment l'art contribue-t-il
à l'époque présente de l'histoire de
l'homme ?" est encore extrêmement et dramatiquement
actuelle, et il faut répondre qu'il n'y contribue pas
du tout. Depuis des décennies l'art est un domaine
séparé, une grande "machine du vide" qui simule
le "plein" et qui réussit à le vendre grâce
au fait que chacune des composantes qui l'actionnent fait
bouger, et donc justifie et légitime, toutes les autres.
La dimension esthétique de l'époque qui s'ouvre
sera de moins en moins celle de l'art, et de plus en plus
celle, annoncée par les faits que j'ai cités,
qu'il y a vingt ans j'ai commencé à indiquer
comme sublime technologique.
En
d'autres termes, je crois que l'histoire de l'art est historiquement
conclue, mais je crois aussi que l'expérience esthétique
ne peut pas encore être éliminée de la
configuration actuelle de l'humain et qu'il faut la rechercher
dans la mise en uvre, au moyen des technologies, d'une
nouvelle sorte de sublime. La nouvelle dimension, telle qu'elle
apparaît dans le travail des chercheurs en esthétique,
se distingue ou diverge de celle de la tradition récente
ou très récente de l'art dans les points suivants
:
1
- la production et la jouissance, s'il est encore possible
de distinguer ces deux moments, abandonnent l'esprit et apparaissent
comme des faits substantiellement sensoriels ; la concentration
intérieure, c'est-à-dire tournée vers
les modifications de la conscience provoquées par l'exposition
à l'art, est remplacée par une concentration
toute externe et extérieure ; la sensation et les aspects
sensoriels, de simple enveloppe ou moment préliminaire
de l'expérience artistique, deviennent l'objet même
de la recherche : les données sensibles du produit
ne sont plus considérées comme un intermédiaire
négligeable
vers des expériences spirituelles supérieures,
comme dans l'idéalisme de Croce, ne sont plus vues
comme des "facteurs directs" préliminaires à
dépasser en vue de la véritable expérience
esthétique, comme dans les esthétiques de l'Einfülung,
et la différence phénoménologique établie
par Dewey et par la phénoménologie sartrienne
entre le "produit physique" et "l'objet esthétique"
ne peut plus être faite, simplement parce que "l'objet
esthétique" correspond au "produit physique" et se
résout complètement en lui : le corps tout entier
ou une de ses parties ou fonctions spécifiques est
introduit technologiquement dans une situation d'expérience
nouvelle qui perturbe la situation habituelle ; ce n'est que
l'expérience sensorielle qui est analysée et
qui intéresse "l'artiste" producteur et ce n'est que
dans cette dernière que s'achève et s'épuise
l'expérience esthétique du bénéficiaire
; les chercheurs en esthétique semblent alors travailler
pour analyser et mettre en uvre des états et
des équilibres sensoriels de perspective.
2
- les productions ne sont plus caractérisées
par le symbolique et par les suggestions nébuleuses
qui en découlent, mais possèdent une essence
cognitive indispensable et claire ; l'extranéité
traditionnelle à l'art de la conceptualisation et des
procédures techniques et scientifiques d'enquête
disparaît, et le travail esthétique devient une
véritable investigation intellectuelle ; la vieille
notion de "personnalité artistique" est remplacée
par celle d'un "sujet épistémologique à
intentionnalité esthétique", un sujet qui n'est
pas nécessairement singulier et personnel et qui met
en uvre des dispositifs où toute distinction
entre "l'artistique", le "technique" et le "scientifique"
devient impossible ; les investigations esthétiques
et épistémologiques peuvent donc être
exercées des façons les plus diverses : les
appareils, la perception, la relation son-image, l'espace-temps,
la relation entre l'organique et l'inorganique, les procédures
de communication
ces éléments peuvent
tous être analysés.
3
- de l'expression du signifié, on passe à l'activation
et à la primauté des signifiants ; le "signifié",
catégorie dominante de l'esthétique au moins
à partir de Hegel, qui a été brisée
par notre mode actuel d'être dans le monde, perd toutes
attractions et on n'y adresse plus aucune attention : on reconnaît
aux productions technologiques un coefficient élevé
"d'aséité" et leur nature non linguistique :
le travail esthétique est ainsi défini comme
une volonté résiduelle de "mise en forme" de
signifiants, comme esthétisation
de ces derniers ou comme leur simple activation incontrôlée.
4
- on passe de la notion de "personnalité artistique"
à celle de "chercheur esthétique épistémologique"
; la vie de l'artiste, ses émotions, sa vision du monde,
ne sont plus des éléments indispensables de
son travail et donc n'intéressent plus personne ; le
style personnel devient une expression dépourvue de
sens ; ailleurs j'ai écrit : "la loi d'Archimède,
la lampe d'Edison, les équations d'Abel ou la courbe
de Gauss n'ont rien
des sujets auxquels ils appartenaient ou qui les ont conçus,
elles ne savent rien de leur vie ou de leur mort, et pourtant
elles appartiennent à eux pour toujours"; les produits
du "sublime technologique" ont le même statut théorique
de ceux qu'on vient de rappeler, avec la seule différence
non négligeable qu'ils ont une intentionnalité
esthétique.
5
- mais c'est la notion même de sujet et d'appartenance
au singulier qui, dans le sublime technologique, s'amenuise
jusqu'à disparaître ; le dépassement du
sujet individuel et la formation d'un hyper-sujet a lieu de
deux façons fondamentales : l'Internet constitue actuellement
un hyper-sujet technologique où toute subjectivité
individuelle ne "surfe" plus guère mais se "noie" et
se dissout, et pour cela il offre une possibilité inépuisable
d'expérimentations visant à faire apparaître
les nouvelles modalités du sublime ;
mais
l'hyper-sujet mûrit aussi à partir des réseaux
: il ne s'agit guère de la banale interactivité
homme/machine sur laquelle on continue de faire beaucoup de
bruit, mais de cette formation qui mûrit à partir
de la possibilité de "partager des projets" pour leur
essence mentale et pour le fait qu'ils sont réalisés
et s'achèvent par l'intermédiaire des "dispositifs
technologiques de contact à distance".
6
- dans le sublime technologique une extraversion de l'extériorité
a lieu : l'expérience esthétique se déplace
de l'intérieur à l'extérieur, l'intériorité
assume une existence extérieure, non pas dans le sens
que l'esprit s'objective, comme il est affirmé dans
l'esthétique d'Hartmann, mais dans le sens qu'il se
présente comme un état des "choses" objectif
et matériel : l'essence spirituelle du produit artistique
est déniée et technologiquement
transférée à l'extérieur par l'intermédiaire
des "interfaces corps-machine", "machines synesthétiques",
etc.
7
- finalement, dans le sublime technologique a lieu un affaiblissement
de la "forme": la forme, une catégorie forte de l'esthétique
traditionnelle (histoire des formes, mise en forme, vie des
formes
) se soustrait à la perception et s'identifie
avec le concept ou le schéma de la mise en uvre
ou, davantage, cède à l'informe, à l'aléatoire,
au casuel, à l'éphémère, au transitoire,
c'est-à-dire au survenir du flux et de l'événement.
Tout
cela semble être le nouveau sens que la recherche esthétique
est en train d'assumer sous la poussée des technologies
électroniques et numériques du son, de l'image,
de la communication, de la spatialité, de la mémoire
Mais les résistances à l'avènement accompli
de ce qui est nouveau ne manquent pas. Personne, au fond,
n'aime les changements : non seulement ils impliquent la remise
en discussion des statuts sociaux et des rôles de pouvoir
déjà acquis, mais ils troublent les équilibres
profonds que les personnes ont atteints. Mais le moment que
nous vivons fait époque et même ses aspects dramatiques
doivent être vécus dans la conscience de leur
inéluctabilité ; mais tout le monde n'y réussit
pas, notamment dans le domaine de la recherche esthétique,
ce qui n'est pas justifiable. Le danger est encore et toujours
celui d'un "déguisement" : le système de l'art
est bien disposé à accueillir les nouvelles
productions, mais à condition que ces dernières
s'uniformisent à sa logique vieillie et désuète.
Beaucoup "d'artistes" et de "critiques" trouvent utile d'acquiescer
et, au lieu de forcer les structures à se transformer
et à s'adapter au nouveau en tant que tel, forcent
le nouveau vers une logique qui lui est étrangère.
Les dégâts, en synthèse, sont produits
par deux types de procédés :
1
- le procédé qui oblige les nouveaux media à
faire le travail des anciens media, et qui montre des poétiques
épuisées mises en uvre par de nouveaux
instruments, et
2
- le procédé qui transfère dans le domaine
des pratiques artistiques traditionnellement modernistes des
suggestions mimétiques tirées de la nouvelle
esthétique et du sublime technologique. Les exemples
de cette double forme de déguisement, qui est d'autant
plus dangereux quand il est de type théorique, sont
sous nos yeux et je ne les rapporterai pas. Au contraire,
les chercheurs en esthétique doivent réaliser
un autre type de travail. Il ne s'agit pas d'assumer des attitudes
anachroniques et improductives contre le marché, il
faut plutôt éviter de se soumettre à ses
archaïsmes et le forcer à se transformer, à
acquérir plus de souplesse, à adopter des critères
de mise en valeur et de vente adaptés à ce que
la recherche esthétique la plus significative est en
train de produire.
En
Europe, et notamment dans mon pays, tout semble encore immergé
dans une sorte de léthargie théorique/pratique
que, de façon un peu optimiste, on pourrait, avec Freud,
appeler "dé-négation" (Verneinung) : on s'obstine
à ne pas vouloir voir. La responsabilité de
la théorie est grande : jusqu'à quand l'esthétique
voudra-t-elle continuer à nous parler d'absolu et de
mise en uvre de la vérité ? Quand
s'apercevra-t-elle
que désormais l'art est vraiment "une chose du passé"
(Hegel), que nous continuons à aimer comme un passé
et que le présent est tout autre chose ?
Mais
le marché et les institutions de l'art ne représentent
qu'un des territoires à forcer. En effet, la production
technologique offre aux chercheurs en esthétique l'opportunité
d'intervenir à nouveau et avec force dans d'autres
domaines beaucoup plus vitaux de la vie civile : la recherche
esthétique et technologique peut, de ce point de vue,
redevenir ce qu'était l'art à l'époque
des cathédrales : l'architecture et l'urbanisme doivent
apprendre à ne pas se passer du chercheur en esthétique
et technologie et à demander
son intervention dans leurs conceptions.
L'enjeu
de ce colloque, qu'il faudra mettre en évidence et
discuter, est la reconfiguration générale de
l'esthétique, de son utilisation et de sa destinée
dans les années à venir.
©
Mario Costa, décembre 2000
LES
PRECEDENTES EDITIONS D'ARTMEDIA (1985-1999)
Après
la présentation de l'exposition L'immaginario tecnologico
au Museo del Sannio de Benevento (26 mars - 14 avril 1984)
qui posait la question des rapports art-esthétique
et nouvelles technologies et présentait les travaux
d'artistes internationaux (Fred Forest, Horacio Zabala, Marc
Denjean, Gerald Minkoff
), le Département de Philosophie
de l'Université de Salerne, sous la direction de Mario
Costa, professeur d'Esthétique, lançait le cycle
Artmedia, Colloque International d'Esthétique des Médias
et de la Communication.
La
manifestation Artmedia compte parmi les toutes premières
à avoir posé dans le milieu universitaire les
questions théoriques et de l'expérimentation
liées aux nouvelles modalités de production
et de communication technologiques.
La
manifestation, dans un premier temps, a voulu surtout thématiser
la question des rapports art-communication-technologies à
distance, mais elle s'est également engagée
peu à peu à couvrir tout le champ des arts électroniques.
Toutes
les éditions d'Artmedia ont été accompagnées
par la publication de catalogues et d'actes.
Artmedia I (20-25 mai 1985) : Esthétique de la communication
(avec Robert Adrian, Fred Forest, Nathan Karczmar, Tom Klinkowstein,
Mit Mitropoulos, Jean-Marc Philippe, Derrick de Kerckhove,
René Berger, Abraham Moles
).
Artmedia
II (27-30 mai 1986): Esthétique de la radio (exposition
à l'Institut Français de Naples), la vidéo
(Walter Bau Mann, vidéos françaises, allemandes,
japonaises et américaines) et surtout la communication
esthétique planétaire (Derrick de Kerckhove,
Bernard Stiegler, Peter Seep, Fred Forest, David Rokeby, Norman
White
).
Artmedia
III (8-10 novembre 1990) : La photographie, de l'argentique
à l'électronique (Riwan Tromeur, Natale Cuciniello,
Diana Domingues, Carlos Fadon-Vicente
), l'image de synthèse
(Silvano Onda, Patrick Prado
), les sons synthétiques
(Guido Baggiani, Riccardo Bianchini, Tonino Battista
)
et surtout les réseaux (Fred Forest, Stéphan
Barron, Roy Ascott
). Le colloque a été
centré sur la thématique Production électronique
et système de l'art (Catherine Millet, Reinhold Misselbek,
Marisa
Buovolo-Ullrich
).
Artmedia
IV (19-21 novembre 1992) : Les arts néo-technologiques
entre esthétique et communication. Parmi les interventions
: René Berger, Vladimir Borev, Gillo Gorfles, Lamberto
Pignotti, André Parente, Elie Theophilakis, Derrick
de Kerckhove, Diana Domingues, Jean-Louis Le Tacon, Mario
de Blasi
Artmedia
V (23-25 novembre 1995) : L'art du multimédia et l'esthétique
de la communication technologique. Parmi les participants
: Robert Estivals, Daniel Charles, Pierre Levy, Isabelle Chemin/Guido
Hubner, Roy Ascott, Fred Forest, Edmond Couchot, Annateresa
Fabris, Giovanni Fontana, Giorgio Nottoli
Artmedia
VI (27-29 novembre 1997): Nouvelle photographie (Guido Sartorelli,
Alfredo Anzellini
), esthétique de la communication
(Stéphan Barron, Maurizio Bolognini, Evgenija Demnievska
),
poésie électro-acoustique (Felice Piemontese,
Rolland Caignard, Enzo Minarelli
), musique électronique
(Mauro Bagella, James Dashow
), interfaces sonores (Leonello
Tarabella & Marco Cardini). Interventions théoriques
de Brunella Eruli, Simonetta Lux, Franco Fanizza, Yannick
Geffroy
Artmedia
VII (25-27 novembre 1999) : Poésie sonore (Antonio
Amendola, Tomaso Binga, Giuliano Zosi, Vincenzo Cuomo), écriture
numérique (Caterina Davinio, Claude Maillard &
Tibor Papp, Marie-Claude Vettraino-Soulard), vidéo
(Dominique Belloir, Takahiko Iimura, Giacomo Verde, Danila
Bertasio, Valentina Valentini), son électronique (Elio
Martusciello & Mike Cooper & Pino Saulo, Antonio Camurri,
Daniel Charles),
communication technologique (Peter d'Agostino, Richard Kriesche,
Anne Cauquelin, Maria Grazia Mattei), perception robotique
(Eduardo Kac, Geppino Siano
), nouvelle photographie
(Alfredo Anzellini, Angelo Candiano & Maurizio Bolognini,
Giovanni Pelloso, Francois Soulages
)
-----------------------------------
COLLOQUE INTERNATIONAL : ETHIQUE ET ESTHETIQUE
ARTMEDIA X
ORGANISE PAR MARIO COSTA ET FRED FOREST EN DECEMBRE 2008
http://www.olats.org/projetpart/artmedia/2008/mono_index.php
BNF (Bibliothèque Nationale de France) et INHA (Institut National des Hautes Etudes de l’art
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