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14/04/2016
FRED FOREST LANCEUR D'ALERTE
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DU CENTRE POMPIDOU
Comment une grande institution Française abuse de son pouvoir !
Le Centre Pompidou en la personne de son Président à l’époque Alain Seban a fait connaître en juin 2013 que le Centre Pompidou consacrerait une rétrospective à l’artiste. Cette annonce s’est faite au cours d’un dîner officiel en présence de Bernard Blisténe Directeur du MNAM et d’Emma Lavigne désignée comme commissaire.
Dès la semaine suivante l’artiste élabore un projet complet conforme au souhait du Directeur du MNAM qui demande une exposition SANS OBJETS PHYSIQUES recourant nécessairement par conséquent à la Réalité virtuelle, à la Réalité augmentée et aux réseaux sociaux. En juillet 2013 se déroule dans l’atelier de l’artiste la première séance préparatoire qui réunit Emma Lavigne, Etienne Sandrin responsable des collections et Sophie Lavaud l’épouse de l’artiste.
Emma Lavigne appelée entre temps à diriger le Centre Pompidou de Metz en informe Fred Forest en novembre 2014 et l’assure malgré sa défection et ses regrets de la continuité du projet. L’exposition sera confirmée à Fred Forest par mail par Serge Lasvignes nouveau Président du Centre, ainsi que par Bernard Blistene Directeur du Mnam.
Alain Seban, avant son départ du Centre, a demandé à Bernard Blisténe, Directeur du MNAM, d’établir une lettre d’intention pour l’artiste afin d’officialiser sa rétrospective. L’artiste n’a jamais reçu ce document, ce qui le prive notamment de pouvoir entreprendre toutes les recherches utiles pour d’éventuels sponsorings techniques et financiers…et par ailleurs l’empêche d’entreprendre la préparation de son projet.
Lors de ses rencontres informelles avec Bernard Blisténe au cours de différents vernissages du Centre Pompidou il lui réclame à cinq reprises successives un contrat, auquel le Directeur du MNAM lui répond évasivement en le lui promettant chaque fois ce document pour la semaine suivante...Dans ce contrat qu’il n’a jamais reçu à ce jour l’artiste n’exige rien pour lui-même, mais demande une confirmation des dates de juin 2017 pour sa réalisation, information sur le budget prévisionnel, une désignation des lieux et de leur surface, la désignation d’une nouvelle commissaire, d’un responsable de la production, du contact pour le catalogue ainsi que celui des services informatiques.
Ce petit jeu se prolonge maintenant depuis 36 mois, soit TROIS ANS PLEINS, durant lesquels les quatre ans de préparation nécessaires pour une rétrospective de cette ambition, se trouvent déjà amputés par la force des choses et réduite à un an…
CE QUI RESSEMBLE FORT A UN SABORDAGE CONCERTE
(Ce qui s’expliquerait facilement compte tenu du contentieux qui a opposé de longues années Fred Forest à l’institution avec le procès qu’il lui a intenté pour manque de transparence...)
http://www.fredforest.org/proces
Devant cette situation intenable, exigeant beaucoup de patience de sa part, l'artiste intervient alors avec insistance auprès du Président Serge Lasvignes. Ce dernier provoque enfin une réunion le 12 janvier 2016 à laquelle participe le Directeur du MNAM et Alicia Knock la nouvelle commissaire désignée pour assurer son exposition.
Au cours de cette réunion l'artiste renouvelle sa demande de contrat, faisant valoir que toutes les institutions lui ont fourni toujours sans problème un contrat en bonne et due forme pour toutes les expositions prévues avec elles.
LE CENTRE POMPIDOU NE SERAIT DONC QUE LA SEULE INSTITUTION ECHAPPANT A CETTE REGLE ELEMENTAIRE ? REFUSANT UN CONTRAT AUX ARTISTES... A MOINS QU’EXCEPTION CE CONTRAT NE SOIT REFUSE QU'AU SEUL FRED FOREST ? ? ?
L'artiste au cours dela dite réunion exige alors que ce contrat lui soit présenté dans les trois mois au plus tard, c’est à dire le 12 avril 2016, afin que le Président du Centre ait le temps de l’étudier comme il en a exprimé le souhait.
A ce jour, soit TROIS ANNEES après la décision officielle du Centre Pompidou de consacrer une rétrospective à Fred Forest, le Centre Pompidou, son Président et le Directeur du MNAM font encore la sourde oreille à sa demande légitime de contrat. Et cela malgré la lettre recommandée de rappel que ce dernier le leur ai adressée en date du 7/4/2016.
En foi de quoi, faute de voir les responsables du Centre Pompidou tenir leurs engagements, l'ARTISTE CITOYEN sûr de son bon droit leur adresse avec sa plus grande sérénité cette lettre ouverte sur les réseaux sociaux...
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20/03/2015
UNE OEUVRE UNIQUE DE FRED FOREST POUR UN EURO !
VENTE VINCENT WAPLER DROUOT 30 MARS 2015
Quand j’ai participé à des ventes aux enchères (Binoche/Espace Pierre Cardin, « Portrait vidéo » 1973, Binoche/Drouot, « Parcelle réseau 1996 », Cornette de Saint Cyr/Drouot Montaigne, "Couleur-réseau » 2000,
http://www.fredforest.org/Catalogue/
Wapler/Drouot , « Le vase brisé » 2014) ce n’est jamais la vente en soi qui m’a intéressé.
La vente à toujours été pour moi un prétexte pour créer une œuvre-événement. En effet je me sers du cadre de la vente comme support d’environnement social, économique et idéologique, en utilisant ce cadre, comme les impressionnistes, par exemple, se servaient de la nature pour la projeter sur une toile de lin...
J’en fais autant à l’aide d’une vidéo gravée sur un Dvd .
Il en sera de même pour moi avec la vente à l’Hôtel Drouot le Lundi 30 mars à 14hOO, salle 14 sous le marteau de Maître Vincent Wapler sous l’expertise d’Arnaud Brument.
Je mets aux enchères une œuvre unique dont le montant de la mise à prix a été fixé par moi-même à 1 euro (un euro).
Cette œuvre qui est dénommée « Oeuvre en temps réel » n’existera , selon le protocole arrêté par mes soins qu’au moment où le marteau de Maître Wapler frappera son pupitre et qu’il énoncera la formule consacrée adjugé !
En l’occurrence, je précise qu’il ne s’agit pas là d’art conceptuel mais d’art sociologique La vidéo se compose d’un texte défilant accompagné d’un son qui égrène la fuite du temps, dont le final fait figurer l’intégralité du texte, pleine page, lu par l’artiste.
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30/11/2014
LUI OU L'APPEL DES ELEPHANTS
LE NOUVEAU LIVRE DE FRED FOREST A L'HARMATTAN
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LUI OU L’APPEL DES ÉLÉPHANTS
ESSAI
Fred Forest cet artiste hors du commun nous conduit une fois de plus là où l’on ne l’attendait guère ! Il offre à notre réflexion, dans cet essai un parcours insolite. Un itinéraire où, tenant par la main son héros, qu’il a nommé « Lui », il déambule en sa compagnie dans un aéroport un jour de grève. Ce jour béni et imprévu où le
temps s’arrête net pour nous tous, et donne à chacun la chance de la reconquête de soi.
Mais ce temps de latence n’est nullement frappé ici du sceau d’une immobilité stérile. De cette attente de la reprise des vols,il fait au contraire un espace symbolique de la rencontre avec l’autre.
En effet, quand s’arrête net l’activité fébrile, où chaque voyageur se précipite en aveugle sa valise à la main pour faire avancer son destin, chacun se voit soudain stoppé dans son élan, et confronté à la rencontre avec autrui… Ces échanges éphémères, faits de croisements et de bifurcations inattendus, s’opèrent dans un espace architectural et volumétrique où se superposent trois niveaux :
celui du ciel, inaccessible en quelque sorte, celui de l’espace des services où des comptoirs alignés désespérément vides attendent la reprise des vols et, enfin,
celui de sous-sols obscurs, où sont préparés des aéronefs aux fuselages étincelants, qui comme de grosses baleines blanches, s’apprêtent à bondir vers le ciel.
La circulation de « Lui » se poursuit ponctuée de rencontres aléatoires, selon des itinéraires improbables et dynamiques en forme d’hypertextes. Il y rencontre
également, entre autres, un groupe d’éléphants, deux ouvriers portugais, et un éthologue belge aux yeux injectés d’un étrange liquide jaune...
Pour l’auteur c’est clair, tout être humain est un éléphant qui s’ignore, jusqu’au moment où il en devient lui-même un !
Comprenne qui voudra, comprenne qui pourra…
Fred Forest né à Mascara (Algérie), artiste international, pionnier de l’art vidéo et des nouvelles technologies, professeur émérite de l’Université de Nice, cofondateur du Collectif d’art sociologique et de l’Esthétique de la communication. Artiste critique, dont la pratique est fondée sur l’analyse institutionnelle.
Illustration de couverture : Sophie Lavaud.
ISBN : 978-2-343-05078-2
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