CONTESTATION PAR LA RADIO

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FRED FOREST XII BIENNALE DE SAO PAULO

LA POLICE MILITAIRE INTERVIENDRA A PLUSIEURS REPRISES DANS L'ESPACE DE FRED FOREST DANS L'ENCEINTE DE LA BIENNALE (1973)

L'artiste a publié dans une dizaine de journaux de la presse quotidienne nationale des espaces blancs invitant le public à s'exprimer librement par le dessin ou l'écriture et à lui retourner les réponses. Celles-ci, arrivant par milliers par voie postale de tout le territoire brésilien, sont immédiatement affichées sur les cimaises. De nombreuses réponses sont très critiques à l'égard du régime politique militiaire en place à l'époque. Sur la photo, la police intervient dans le stand de l'artiste pour censurer certaines réponses en les arrachant des murs. Fred Forest, en conflit ouvert avec la police n'en continuera pas moins à afficher toutes les réponses reçues quelles qu'en soient la nature.
Dans un second temps il prendra l'initiative d'abandonner son espace dans la Biennale pour se rendre directement dans les rues de Sao Paulo pour poursuivre ses actions de libre expression dans l'espace urbain.

FRED FOREST A LA XII BIENNALE DE SAO PAULO

LE BLANC ENVAHIT LA VILLE FRED FOREST SAO PAULO 1973
La retrospective de Fred Forest au Paço das Artes va permettre de presenter en 2006 pour la premiere fois une série d'actions (vidéos/films/photos) que l'artiste sous forme de provocations a mis en oeuvre pour dénoncer le manque de liberté sous le régime militaire qui sévissait à l'époque avec la junte. Il était naturel que ces documents qui ont une valeur historique et politique pour le Brésil occupent une place de tout premier plan dans cette exposition.

"LE BLANC ENVAHIT LA VILLE "
L'artiste fort du statut acquis lors de la XII Biennale organise une manifestation dans les rues de Sao Paulo qui critique le régime militaire en place et dénonce l'atteinte aux libertés fondamentales. L'appui des medias et la complicité active des artistes et des intellectuels brésiliens en fera un événement international. Fred Forest arrêté par la police militaire sera conduit et interrogé au DOPS (département de la police politique) durant quatre heures.