LA PRESSE SOUTIENT L'ARTISTE
Il est certain que seule la complicité active des journalistes brésiliens, des intellectuels et des artistes, a pu donner à l'action de l'artiste français cette ampleur.
Invité officiel de la Biennale, ce statut comme étranger le faisait bénéficier d'une certaine immunité. Pour les bresiliens, toute prise de parole contre le régime en place leur faisait courir le risque d'être emprisonnés, voire torturés ou même de disparaitre à jamais...
Radha Abramo et son mari Claudio, directeur de la Folha à l'époque ayant compris quelles étaient les intentions subversives de l'artiste ont mobilisé immediatement tous leurs contacts dans la presse. Le résultat c'est que l'artiste fort de ce soutien et toujours de plus en plus médiatisé, rendait de plus en plus difficile les mesures de retorsion à son encontre.
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